20 ans de communication à online business manager : mon histoire

20 Avr 2024

Hello ! 👋

Vous êtes désormais 1490 à me suivre à travers cette newsletter, et je me suis dit qu’il était temps que je vous parle de mon parcours.

Après plus de 20 ans d’expérience en communication, dont presque 10 ans en solo, en tant que consultante en communication, j’ai fait évoluer mon business.
Comment je m’y suis prise ? Quelles ont été les grandes étapes ?
Je vous raconte tout.

Bonne lecture ❤️


Mes débuts dans l’entrepreneuriat

Sophie Rohart COO Externalisée

Après 10 ans de salariat qui se sont soldés par un licenciement économique, j’ai créé mon entreprise en 2015 en tant que graphiste webdesigner.

À l’époque, j’avais 30 ans, deux enfants de 3 et 5 ans. Venant d’une famille modeste, ayant grandi à la campagne, je n’avais pas les codes, ni la culture entrepreneuriale. Je me suis lancée sans ambition, « juste pour voir« , avec pour objectif principal de concilier ma vie de maman et mon métier.

Mon entreprise a rapidement fonctionné puisque j’ai atteint les 100 000€ de chiffre d’affaires dès la première année. Et j’ai pris goût à l’indépendance et à l’entrepreneuriat. J’ai commencé à écouter des podcasts, à lire des livres business, à me cultiver sur le sujet.

Peu à peu, je me suis diversifiée jusqu’à devenir consultante en communication. J’accompagnais mes clients dans la conception de leur site WordPress, charte graphique, supports divers.

Tout se passait bien.

Mais à partir de 2019, je commençais à stagner et à me sentir « étriquée » dans mon rôle.

Je ressentais le besoin d’évoluer, d’aller plus loin dans mes compétences, et de me challenger.


Embauche, side project et reprise d’études

1. Des bureaux et une embauche

En discutant avec des confères et en faisant un bilan de ma situation avec la CCI, on m’a conseillé de prendre des bureaux et d’embaucher pour faire grandir ma structure et la transformer en agence.

Je n’étais pas certaine que le format d’agence allait me plaire, mais comme je n’avais pas d’autres idées, j’ai suivi. J’ai embauché un contrat pro. et pris des bureaux.

J’ai testé 6 mois, mais ça ne me correspondait pas :
Aller au bureau était une contrainte, je trouvais les frais et les déplacements inutiles.

Et je n’étais absolument pas formée en management et leadership.
Conséquence : j’étais médiocre dans mon rôle de « patronne ».

Je me suis séparée de mon apprentie et de mes bureaux en février 2020.

Puis le COVID est arrivé.

2. Sorêve, un side-projet e-commerce

Sur un coup de tête, j’ai lancé une seconde entreprise (Sorêve), un business e-commerce de vente d’affiches régionales, avec mon mari.
Ça a fonctionné 2 ans, mais une nouvelle fois, ce business n’était pas aligné avec ce que je projetais : Trop de contraintes, peu de rentabilité.

Je l’ai fermé en 2022.

Moi et Vincent, mon mari, à l’époque de Sorêve

Si vous souhaitez connaître l’histoire de ce side-project, j’en avais fait un post en décembre 2022 : Lien vers le post

3. La reprise d’études

De 2021 à 2022, en parallèle de La Chouette Créative, de Sorêve et de ma vie de maman, j’ai repris un Bachelor en Marketing Digital et Innovation, sans savoir ce que ça allait m’apporter. J’y ai appris la gestion de projet, le management, le leadership, les financements, l’IA, la data… Autant de sujets qui me serviront pour la suite.


La découverte de LinkedIn

Novembre 2022 : je suis déprimée.

Le Bachelor en poche, je ne sais toujours pas quelle direction prendre.

En 2 ans, j’ai embauché puis me suis séparée d’une salariée, j’ai créé puis fermé un side business, j’ai repris une année d’études. Pourtant, j’ai l’impression d’être toujours au même point : je m’ennuie dans mon job de consultante en communication, et je n’arrive pas à le faire évoluer.

Et c’est en me lançant sur LinkedIn que j’ai peu à peu trouvé ma voie.

À cette époque, je suis une lectrice « fantôme » sur LinkedIn, c’est-à-dire que je suis des gens mais n’interagis pas, et je ne poste pas.

Je suis des personnes comme Thibault Louis, Nina Ramen, Maud Alavès, et quand je les lis, je suis à la fois impressionnée par leurs résultats, et curieuse de savoir comment ils ont fait.

Et je les envie.
Je me dis : « ces gamins ont 10 ans de moins que moi, et ils font mieux que moi, en moins de temps ».

J’écoute alors mon intuition, et je décide à mon tour, de me lancer sur LinkedIn, sans trop savoir où ça va me mener. Je prends d’abord la formation de Valentine Sauda, en copywriting, puis j’enchaîne avec le bootcamp de Thibault Louis.

Le premier post qui a fonctionné, lors de la formation de Valentine Sauda

Une année de tests

Très rapidement, je prends goût à la création de contenu.
Ça m’amuse, ça me stimule et me challenge.

Les premiers mois, je ne cherche pas à vendre, mais à comprendre les codes.

J’essaie de savoir pourquoi certains posts fonctionnent et pas d’autres, j’essaie d’affiner mon style d’écriture, je me nourris des contenus des performers français et américains.

Le copywriting m’apprend à clarifier mes idées et à m’affirmer, en prenant position et en m’exposant.

Je prends peu à peu confiance en moi, et je teste.

J’ai testé plusieurs offres : illustrations, coachings, bootcamp… Parfois ça prend, parfois ça floppe, mais l’échec ne me fait pas peur.
C’est plutôt l’idée de continuer à stagner qui me rend malade.

Les mois passent, et malgré quelques succès, en septembre 2023, je commence à douter sérieusement.

En effet, j’ai réussi et je suis fière d’avoir réussi à créer une audience rapidement sur le réseau, mais, je n’ai toujours pas pris le virage que je souhaitais. Les offres que j’ai développé n’ont soit pas fonctionné, soit étaient peu rentables, soit ne m’épanouissaient pas.

Bref ! Je tourne en rond, et je n’ai pas (encore) de solutions.


Online business manager : la découverte

Malgré tout, dans l’ombre et depuis le mois de juillet, j’apporte mon soutien à Thibault Louis et son équipe sur différents projets : La création et l’animation de sa communauté Les Punks du Web, la création de son support pédagogique Solopreneur d’Élite, la conception de page de vente, le closing de ses bootcamps, etc. Je l’aide à évaluer ses offres, à développer sa stratégie business.

Je suis à la fois dans l’opérationnel et dans la vision stratégique, et j’adore ça.

C’est en pratiquant auprès de lui que je me suis aperçue que mon Bachelor avait finalement été utile pour la gestion de projet, le marketing ou encore la vision stratégique.

 

Mais c’est seulement en novembre 2023 que je me dis que je peux proposer ces services à d’autres entrepreneurs.

Je lance alors un post sur LinkedIn expliquant tout ce que j’ai fait pour lui, et les premiers leads tombent.


OBM : Le lancement

À cette période, je n’ai pas posé de nom sur mon métier, alors je propose d’accompagner des entrepreneurs dans le lancement de leurs produits en ligne.

Je crée une offre package et c’est parti.

J’ai rapidement 6 clients pour lesquels je m’occupe de créer le support pédagogique, tunnel de vente, et stratégie de communication. Entre décembre 2023 et aujourd’hui, je teste le modèle et j’ajuste peu à peu mon offre.

Et je découvre en parallèle le métier d’OBM : Online Business Manager.


C’est quoi une online business manager ?

L’Online Business Manager (OBM) est le bras droit de l’entrepreneur.

Elle prend en charge tout le quotidien (projets, systèmes, opérations, équipes) pour libérer le CEO de l’opérationnel. Elle agit dans l’ombre, pour transformer la vision de l’entrepreneur en action.

Ses fonctions sont proches d’une VA mais avec un rôle davantage orienté sur la stratégie, elle est moins dans l’opérationnel. Ce n’est pas une executante.

Certaines OBM ont des spécialités, par exemple, moi, je suis spécialisée dans le marketing et la communication.

Les fonctions clés de l’OBM :

Gestion de projets : L’OBM organise et suit le bon déroulement des projets, assurant l’efficacité et l’alignement avec les objectifs stratégiques.

Gestion des opérations : Elle coordonne les opérations quotidiennes, s’assurant que les processus sont maintenus et améliorés.

Gestion de l’équipe : L’OBM prend en charge le recrutement, l’intégration et la gestion des membres de l’équipe, permettant au CEO de se détacher de ces aspects.

Suivi des KPIs : Elle établit et suit les indicateurs clés de performance pour mesurer l’efficacité et ajuster les stratégies en conséquence.


Mes ambitions pour la suite

À l’heure où je vous écris, je viens d’intégrer le programme OBM Squad, dédié à former les meilleures Online Business Manager de France. Mon objectif est de devenir incontournable dans ce domaine. Je démarre le programme lundi 1er avril 2024.


Conclusion

En partageant mon parcours avec vous, mon but est de mettre en lumière un aspect fondamental de l’entrepreneuriat : l’importance de tester, d’accepter l’échec, et de continuer à chercher sa voie, même en incertitude.

J’ai fait beaucoup de tests, certains concluants, d’autres moins. Mais c’est précisément dans cette démarche que j’ai pu me découvrir, apprendre et grandir.

L’échec s’est révélé être un puissant moteur de réflexion.
Il m’a permis de mieux comprendre mes désirs réels, mes forces, mais aussi mes limites, et de les accepter.

Le monde de l’entrepreneuriat est intrinsèquement lié à l’incertitude et au changement. Il demande une capacité à se remettre en question, à innover et à se réinventer continuellement. Embrasser cette incertitude, c’est s’ouvrir à de nouvelles opportunités, même si cela implique de sortir de sa zone de confort, de tester de nouvelles idées, de faire face à des échecs et de persévérer malgré tout.

Je vous encourage, vous aussi, à voir l’échec non pas comme un obstacle, mais comme un escalier vers votre succès.

Chaque faux pas, chaque erreur, vous rapproche un peu plus de la version la plus épanouie de vous-même et de votre entreprise.

Ne craignez pas de tester, d’échouer et de recommencer.

Le chemin de l’entrepreneuriat n’est pas linéaire. Alors, continuez d’explorer, d’apprendre et de grandir. Votre quête est unique, et c’est ce qui la rend si précieuse.