Pourquoi j’ai quitté les réseaux sociaux

Pourquoi j’ai quitté les réseaux sociaux

En septembre dernier, j’ai arrêté de publier sur Linkedin après 2 ans de création de contenu, et 27 000 abonnés. Loin d’être la seule à prendre cette décision radicale, j’ai pu vivre de l’intérieur les effets toxiques de la création de contenu pour son business.

Dans cet article, je vous partage mes réflexions et c’est moins une critique qu’une réflexion sur notre génération et sur ce qu’elle construit.

Pour poser un peu le contexte,  iI y a 2 ans je me lançais à corps perdu dans la création de contenu, désireuse de devenir une figure d’autorité de mon domaine, (comme on nous le vend si bien) et de comprendre les rouages de l’infopreneuriat.

Et il y a 3 mois, après 10 ans à gérer seule une entreprise qui génère en moyenne 120k€ par an en tant qu’indépendante, avec des marges et un bénéfice net généreux, je mettais un coup de frein à tout : mon business, mes réseaux, mes partenariats ! Il paraît qu’on nomme ça : le burn-out digital !

Je vous livre mes réflexions et mon ressenti sur ce que j’ai vécu. Bonne lecture !

Quand l’intelligence est devenue une honte

“L’Intelligence fait moins vendre que la polémique”.

Orelsan – L’odeur de l’essence.

Pendant un an, celui que j’ai considéré comme mon mentor m’a répété que les gens intelligents ne savaient pas vendre.
Qu’ils réfléchissaient trop.
Qu’il fallait être rapide, et instinctif.
Et je pense qu’il a raison.
Malheureusement.

Le marketing est basé sur la manipulation et la peur.
Et, si vous avez des scrupules, ou tendance à sur-analyser ou réfléchir, vous aurez du mal à vendre sur les réseaux.
Oh ! Bien sûr, vous pourrez faire des vues et des likes car on aimera votre esprit ou votre personnalité.
Mais pour faire du chiffre, ce sera plus difficile.
À moins d’être déjà une autorité, ou de développer un faux self. (Je ne développerai pas cette notion de faux self, mais vous trouverez un tas de contenus sur le sujet sur internet.)

Toujours est-il que ce n’est pas nouveau.
L’humain depuis la nuit des temps, agit selon une certaine hiérarchie sociale.
Dans La République, Platon évoquait 3 rôles dans sa cité idéale : les agriculteurs, les soldats et les sages.
Les sages ne peuvent pas devenir des soldats, et inversement.

Pourquoi vous aurez du mal à vendre si vous êtes intelligents ?
Et bien… parce les réseaux sociaux sont le théâtre des bouffons.
La plupart des gens y vont pour se divertir, pas pour acheter.

Et ceux qui achètent, sont ceux qui doutent d’eux à l’instant T.
Ceux qui ont le syndrome de l’objet brillant.
Ou ceux qui rêvent de devenir soldat à la place du soldat.
Les gens manipulables.

Beaucoup d’autres veulent des potins,
du scandale,
de quoi se plaindre
ou de quoi raconter aux copines.
Bref ! Il reste peu de place pour servir un business de façon saine.

Le marchand et l’artiste

Cette fable, inspirée de La Fontaine, résume à mes yeux un dilemme clé du monde de l’infopreneuriat :
Faut-il renier l’authenticité et les émotions pour réussir ?
Devons-nous transformer chaque interaction en une transaction froide et calculée ?

Voici ce que m’a inspiré ce conflit :

Un Marchand, homme au regard dur,
Disait : « Pour vendre, sois bien sûr,
Il faut frapper, cogner, convaincre,
Et l’émotion, toujours l’éteindre.

L’art, l’empathie, tout ce qui touche,
N’est qu’un leurre qui reste en bouche.

Pour prospérer, sois calculateur,
Et mets ton cœur au réducteur ! »

Une Artiste, au visage serein, L’entendit discourir en vain.
« Monsieur, dit-elle, en votre zèle,
Vous oubliez l’essentiel.

L’humain n’est point un coffre-fort,
Mais un être vivant, sensible et fort.

Que vaut l’argent, froid et distant,
Quand le cœur, lui, crie le néant ?

L’art, voyez-vous, éveille l’âme.
Il console, inspire et désarme.

L’empathie et la douceur
Sont plus puissantes que votre peur. »

Le Marchand, sûr de son chemin, Rétorqua d’un ton hautain :
« Vous rêvez, madame, et vos peintures
Ne font guère trembler les murs.

Les affaires sont le vrai moteur,
Non vos élans de créateur.
»

Mais ses mots lourds, vides de chaleur,
Ne faisaient qu’alourdir l’atmosphère.

Les années passèrent.

L’Artiste, Par son talent et son amour,
Illumina mille détours,
Touchant des cœurs, même les plus tristes.

Quant au Marchand, malgré ses prix,
Et ses méthodes sans merci,
Il finit seul, sans âme qui vive,
Car son monde était bien trop vide.

Moralité :

Qui veut gagner sans âme ni cœur
Ne vend qu’à vide et sans saveur.

Mais celui qui touche l’Humanité
Règne en roi sur la postérité.

Pendant des mois, ce même mentor m’a répété que les gens sensibles étaient nuls en business.
Qu’il fallait être “agressif”, que la féminité, l’intelligence émotionnelle et l’art ne feraient pas vendre.

Au mieux, ils feraient simplement “aimer”.

Pourtant, notre société n’a jamais eu autant besoin de (re)découvrir la philosophie, l’art, l’empathie, et la douceur.
Les époques et les technologies évoluent.
Mais l’Humain lui reste constant dans ses mécanismes, ses travers et ses qualités.

Nous aimons qu’on nous raconte des histoires.
Certains créateurs de contenu l’ont compris et dévoilent leur vie privée, tombent dans le pathos pour quelques likes, et pour vendre.

Nous sommes des êtres d’émotions.
Et quelle tragédie serait le monde sans l’émotion.
Sans l’art.
Sans l’empathie.

Faudrait-il renier cette humanité pour vendre ? Je ne pense pas !

Je pense au contraire que celui ou celle qui saura toucher le cœur de son audience sans tomber dans le pathos, aura bien plus d’impact que la brute sans âme, qui veut vendre son produit à tout prix. Mais… En restant soi-même et sans se perdre dans la dopamine, c’est un exercice difficile.

La course à la visibilité détruit le cerveau

Parmi les conseils difficiles à appliquer, mais qui fonctionne parfaitement sur les réseaux sociaux, celui-ci est selon moi, l’un des pires : Écrire comme on parle. »

Sous prétexte de publier tous les jours, les créateurs de contenus “batchent” leurs posts, et produisent des posts dénués d’intérêt, de sens, et d’utilité.

Tous se copient.
Pas simplement parce qu’ils cherchent à performer et être visibles.
Non.
Simplement parce qu’ils sont mauvais.
Incapables désormais de faire preuve de jugement, de recul et de réflexion.
Ce qu’ils veulent : faire du chiffre ! coûte que coûte !

Tous cherchent des hacks.
Et certains leur en vendent.

___

Les gens préfèrent s’abrutirent de vidéos Tiktok plutôt que de lire un livre.
Et qui pourrait leur reprocher ? C’est tellement facile.
Consommer génère de la dopamine et ne demande aucun effort.

Depuis la nuit des temps, l’Humain a besoin de se divertir en consommant des idioties.
Le théâtre et les cirques ont connu leurs heures de gloire pour cette raison.
Aujourd’hui, le cirque est accessible en un clic.

Le problème, c’est que le divertissement a pris une place sans précédent dans nos vies.
Et laisse de moins en moins de place à la création.

Remettre de l’art dans le quotidien

À force de vouloir écrire des textes percutants et “qui vont droit au but”, on en oublie la poésie, l’art, les métaphores.
Or l’Art, émerveille, il sublime les expériences et permet d’avoir une vision plus belle de la réalité. Heureusement, il existe encore des créatifs, comme Marie Robert ou Jade Bessé.

En tant que maman, je le vois chaque jour avec mes adolescents de 12 et 16 ans.
Ils zappent d’une vidéo TikTok à l’autre, incapables de suivre un film complet sans décrocher.
Leur esprit semble happé par ce flux incessant d’informations.
Et ce n’est pas qu’une impression : des études montrent que cette hyperstimulation détruit littéralement les connexions neuronales nécessaires à la concentration et à la mémoire à long terme.

La parole ouverte à tous ou quand “Les gratteurs de buzz flirtent avec les extrêmes

Internet offre l’opportunité à tous de prendre la parole en ligne.
C’est une véritable chance car l’ascenseur social va bien plus vite.

Si vous savez écrire et produire, vous pouvez devenir une star du jour au lendemain.
Et c’est une réelle chance pour celui ou celle qui veut se construire seule.
On peut citer des personnes comme Squeezie, Inox Tag ou encore Lena Situations, qui ont su mettre à profit cette opportunité et faire de leur visibilité un business.

Mais c’est aussi un fléau.
Car si tout le monde peut prendre la parole, les dérives sont présentes.
Absolument tous les pays du monde subissent une montée des extrêmes et de la polarisation.
Car la violence et les extrêmes choquent les esprits.
Et donc, se retiennent et se partagent en masse.

L’intelligence, la normalité, et la douceur ne font pas vendre.
Ils laissent indifférents.
Pour se différencier, il faut susciter une émotion.
Alors, ceux qui l’ont compris, les politiques, les journalistes ou certains entrepreneurs jouent sur la peur pour servir leur entreprise et avoir un impact.

“Qu’est c’qui nous gouverne? La peur et l’anxiété »
Orelsan, L’odeur de l’essence

Mais vous allez alors me répondre : D’accord, donc pour être retenu (et donc vendre) ne pourrions-nous pas susciter une émotion positive ?

Malheureusement, le cerveau humain est ainsi fait, que la peur est l’émotion la mieux retenue.
Aussi, quoi que nous fassions, c’est bien la peur qui nous aide à nous souvenir des choses.
Nous retiendrons toujours davantage les discours d’un Trump arrogant et violent que celui d’un Nelson Mandela empathique et bienveillant.

Les algorithmes, conçus pour maximiser l’attention, amplifient les contenus les plus polarisants.
Résultat : rien d’étonnant de voir des figures publiques ou des entrepreneurs flirter avec les extrêmes, sachant que la controverse attire plus de clics que la nuance.

Produire est devenu difficile

Produire est devenu difficile.
Faire le vide est difficile.
Les gens fuient le silence, la solitude et l’ennui.

Partout, ils sont occupés.
Téléphone en main.
Écouteurs dans les oreilles.
Ils ne savourent plus aucun moment d’ennui.
Prendre le temps d’écrire, de réfléchir, de poser un jugement leur devient impossible.

J’ai accompagné quelques clients trentenaires, et j’ai pu constater que certains d’entre eux sont incapables de s’assoir face à une feuille et un stylo, et de poser une réflexion.
Les écrans, les réseaux, internet, ont envahi leur vie, leur quotidien, et leur cerveau.
Ils se font littéralement “manger”, et ne produisent plus rien d’intéressant.

Résultat : Face à eux-mêmes et à leur flux de pensées : Ils sont anxieux et paumés.

Conséquence ?

En business, tous se copient :
On reproduit les business models des américains.
On reproduit les contenus de grands créateurs.
On ne prend plus aucun recul.
On se perd dans un brouhaha permanent et affligeant.

En ligne, on trouve tout et son contraire.
Et on peut même encore trouver des aberrations telles que des théories fafelues pour prouver que la terre est plate !
Or, si vous n’avez pas le recul et l’intelligence de vous questionner face aux contenus que vous lisez, vous êtes pris dans ce flow d’informations vertigineux et dénué de sens.

Pour retrouver le goût de créer, j’ai désinstallé les applications de mon téléphone et repris des activités simples : écrire sur papier, peindre, marcher dans la nature. Ces moments de déconnexion m’ont permis de faire le vide et de me reconnecter à ce qui comptait vraiment.

La montée du narcissisme

Les réseaux sociaux ont révolutionné notre manière de communiquer et de nous représenter au monde.
Pourtant, cette ouverture sur le monde a aussi ses revers.
La visibilité facile offre également un autre fléau : la société crée des narcissiques. (parfois inconsciemment)
Ces dérives soulèvent des questions profondes sur la nature de nos interactions et sur l’impact de ces outils sur notre psyché et notre culture.

Au cœur de ce phénomène se trouvent des mécanismes psychologiques puissants.
Chaque notification, chaque « like » ou partage active une décharge de dopamine, créant un cercle de gratification instantanée.

Cet effet addictif pousse à rechercher sans cesse une validation extérieure, transformant des plateformes de connexion en arènes de performances personnelles. Paradoxalement, ce narcissisme numérique masque souvent une profonde insécurité. Derrière l’image idéalisée que beaucoup projettent se cachent des doutes et des angoisses, que la reconnaissance numérique tente de combler, sans jamais y parvenir pleinement.

Sur le plan social, les réseaux favorisent une culture de la comparaison.
Chaque publication devient un étalage de succès, de moments soigneusement sélectionnés pour susciter admiration ou envie. Cette dynamique standardise les comportements : on ne construit plus son identité, on la modèle selon ce qui attire l’attention.

Certains créateurs, obnubilés par les chiffres, finissent par privilégier l’image qu’ils projettent sur leur authenticité.
Ils se perdent dans des personnages (le faux self), ne parlent que de leur victoire ou plongent dans un pathos désolant.
Cela appauvrit non seulement le contenu, mais aussi les relations humaines qui devraient en découler.

Les plateformes elles-mêmes jouent un rôle central dans cette dynamique. Leur modèle économique, basé sur l’engagement, incite à maximiser le temps passé en ligne. En gamifiant les interactions sociales, elles transforment les utilisateurs en produits, leurs données et leur attention devenant des marchandises. Les figures les plus suivies, les influenceurs, participent à ce phénomène en imposant des standards de réussite qui renforcent la course à la validation.

Ce contexte a également un impact notable sur la créativité.
Les créateurs de contenu, soumis à la pression des algorithmes, produisent souvent des contenus formatés pour maximiser leur visibilité, au détriment de l’authenticité. La peur de l’échec public limite l’expérimentation et favorise une uniformisation des idées.

J’ai travaillé pour certains créateurs qui produisaient d’excellents résultats.
Pourtant, ils ne sont jamais satisfaits.
Ils en veulent toujours plus. Parce que le voisin a fait plus.
Ou parce qu’ils se pensent au dessus de la mêlée.
Sous pression constante, suragités, ils sont incapables de faire preuve de recul.

Au final, le narcissisme numérique reflète une quête d’amour et de reconnaissance.

Alors que faut-il faire ?

Argent, notoriété & pouvoir

En 2 ans, j’ai vu à quel point les créateurs de contenu étaient drivés par ces 3 ingrédients.
Les réseaux sociaux, sont somme toute, un reflet de notre société, mais en plus grossier.

Je ne vous cache pas que faire ce constat m’a donné de profondes nausées et un dégoût de la création en ligne, du marketing et de certains business model. C’est d’ailleurs pour ça que la seule issue qui me semble bénéfique pour moi, c’est la reconversion.

Pendant 4 mois, j’ai tout rejeté en bloc.
Je me suis consacrée à l’art.
j’ai étudié.
j’ai lu.

Et… J’ai pris la décision de quitter les réseaux sociaux.
Je ne sais pas encore si cette décision est temporaire ou définitive.
Mais elle me fait un bien fou !

L’idée d’être devenue une dealeuse de dopamine me rendait dingue.  
Rendre dépendants vos followers de vos contenus, est toxique pour vous comme pour eux.

Toutefois, à mon sens, ne pas prendre la parole en ligne quand on a un business, c’est se tirer une balle dans le pied.
Alors que faire ?

Tout est question de mesure et de bon sens

Si vous êtes entrepreneurs et que vous pensez que la création de contenu vous aide à vendre, alors publiez, mais avec un sens critique envers vos propres posts.

Demandez-vous :

  • Est-ce que ce post sert une cause ou mon business ? (c’est LA question principale je pense)
  • Est-ce qu’il peut être utile à mon audience, ou est-ce de l’égo ?
  • Est-ce que d’autres personnes sont impliqués / visés dans mes propos ? Si oui, mes propos peuvent blesser ces personnes ?

Ne vous perdez pas dans le personal branding à outrance, et conservez vos opinions et votre libre arbitre.
S’il y a une dissonance lorsque vous publiez, si vous vous sentez « accro », ou agité, ou si quelque chose vous perturbe, stoppez.

De mon côté, j’ai mis du temps à accepter de déplaire, ou de dire stop et non aux personnes toxiques.
J’avais fini par bloquer ceux qui nuisaient à ma santé mentale par leurs opinions, leurs posts ou leurs actes.
Et vous en avez le droit également.
Vous n’avez pas à vous justifier.

Au delà de ça, je pense que « vendre éthique » et « publier slow » seraient 2 options à envisager.
Eviter la course aux likes et aux chiffres pour se recentrer sur l’humain, serait une bonne option.
Mais bien sûr, c’est plus facile de miser sur la rareté quand est déjà connu.
Des gens comme Maud Alavès ou Eliott Meunier, peuvent s’y autoriser et perdurent ainsi.
Mais tous n’ont pas leur talent.

J’ai aussi des clients qui ont fait le choix de quitter Instagram et LinkedIn pour se concentrer sur YouTube, réseau qui, selon eux, permettrait de moins subir la dopamine et l’ingratitude des algorithmes.
C’est une option que je garde en tête pour moi : Blog, Newsletter, Youtube, Podcast… Des médias alternatifs moins toxiques. Ce ne sont que des réflexions.

Comment faire la différence ?

Néanmoins, je crois que celui qui :

  • connaîtra les classiques et étudiera la philosophie.
  • prendra le temps de réfléchir et produire loin des écrans.
  • s’enrichira d’expériences dans le monde réel.
  • fera preuve de jugement.
  • évitera les raccourcis et travaillera “vraiment” pour réussir , fera la différence.

Accomplissez quelque chose et parlez-en ensuite !

Beaucoup de créateurs de contenu se rêvent célèbres alors qu’ils n’ont rien accompli, et qu’ils n’ont aucune expertise.
Et bien sûr, parfois, ça fonctionne… Mais acquérir la notoriété et la célébrité sur du vide, est-ce vraiment bénéfique ?

À mon sens, les réseaux sociaux devraient être un canal de communication pour relayer nos accomplissements dans la vie réelle, et non pour promouvoir du vide. Prendre la parole en ligne n’a de sens que si on a des choses à dire, un combat à mener, des leçons d’expérience à transmettre.

Quitter les réseaux sociaux et après ?

Quitter les réseaux sociaux n’est pas signe que tout est fini, (ni de dépression comme certains ont voulu me le faire croire.)
Au contraire, c’est plutôt une preuve maturité et de lucidité.
Nous ne sommes pas des moutons ! Et il est beau d’« avoir le courage de quitter ce que l’on ne veut pas ! »
Personnellement, je me sentais pervertie par cet univers.

De nombreux créateurs s’autorisent une pause, voire un arrêt définitif.
Certaines entreprises, comme Lush ont été précurseuses.

Je rêve d’un entrepreneuriat aligné sur des valeurs humaines et artistiques, où l’intelligence émotionnelle, la douceur et le sensible ont toute leur place. C’est une nécessité.

Nous avons le pouvoir de construire des entreprises où l’humain prime sur le chiffre, où la créativité et l’authenticité sont au cœur de chaque interaction.

Et nous avons tous le pouvoir d’influencer la société et les réseaux sociaux pour bâtir en ce sens.

___

Alors, à tous ceux qui me lisent : osez créer différemment.
Reconnectez-vous à ce qui vous rend profondément humain.
L’avenir en dépend.

 

P.S. : Pour ceux qui voudraient réagir à cette note, je reste disponible sur sophie[at]lachouettecreative.com

Interviews

Interviews

Découvrez les coulisses de mon Parcours de solopreneure : podcasts et interviews

Bienvenue sur ma page dédiée à mes podcasts et interviews !

Ici, je partage avec vous les coulisses de mon parcours de solopreneure, mes apprentissages, mes réussites, mes défis, et bien plus encore. Si vous êtes curieux de savoir comment je concilie vie professionnelle et vie de maman, comment j’ai opéré un virage business significatif, et comment je gère mes finances en tant que solopreneure, vous êtes au bon endroit. À travers ces podcasts et interviews, j’espère inspirer, éduquer et offrir un soutien à tous ceux qui, comme moi, se lancent dans l’aventure du solopreneuriat.

Le solopreneuriat : Une aventure passionnante

Le solopreneuriat est une aventure unique et passionnante. Être solopreneure signifie gérer tous les aspects de son entreprise seule, de la création de produits ou services à la gestion financière, en passant par le marketing et la relation client. C’est une expérience enrichissante mais aussi exigeante, qui demande une grande polyvalence et une forte capacité d’adaptation.

Dans ces podcasts, je partage mes expériences et mes stratégies pour naviguer dans ce monde complexe. Que vous soyez déjà solopreneure ou que vous envisagiez de le devenir, vous trouverez des conseils pratiques et des témoignages inspirants pour vous aider à avancer dans votre parcours.

Les coulisses de mon parcours

Chaque solopreneure a une histoire unique, et la mienne est marquée par des moments de doute, des réussites, et des apprentissages constants. Dans mes podcasts, je lève le voile sur les coulisses de mon quotidien : les défis que j’ai rencontrés, les échecs qui m’ont fait grandir, et les succès qui m’ont motivée à continuer.

Je parle également des moments plus personnels, comme la conciliation entre ma vie professionnelle et ma vie de maman. Être entrepreneure et mère est un équilibre délicat à trouver, et je partage mes astuces pour jongler entre ces deux rôles sans sacrifier ni l’un ni l’autre.

Apprendre de ses échecs

L’échec fait partie intégrante du parcours de tout entrepreneur. Plutôt que de le voir comme une fin en soi, j’ai appris à considérer chaque échec comme une opportunité d’apprentissage. Dans mes podcasts, je raconte mes propres échecs et les leçons que j’en ai tirées. Mon objectif est de montrer que l’échec n’est pas une fatalité, mais une étape nécessaire vers le succès.

Je partage des histoires concrètes et des exemples précis de situations où j’ai dû faire face à des obstacles. Ces témoignages vous permettront de comprendre que, quel que soit le défi auquel vous êtes confronté, il est possible de rebondir et de continuer à avancer.

La gestion de l’argent : Une compétence clé

La gestion financière est un aspect crucial du solopreneuriat. Savoir gérer ses finances personnelles et professionnelles est essentiel pour assurer la pérennité de son entreprise. Dans mes podcasts, je vous dévoile mes stratégies pour une gestion financière saine et efficace.

Je parle de l’importance de la planification financière, de la gestion des flux de trésorerie, et des outils que j’utilise pour suivre mes dépenses et mes revenus. Je donne également des conseils pour optimiser ses revenus, réduire ses coûts, et investir intelligemment pour développer son activité.

Mon parcours de maman solopreneure

Être maman et entrepreneure est un défi de taille. Comment trouver le temps pour tout faire ? Comment ne pas culpabiliser de ne pas passer assez de temps avec ses enfants ou de ne pas se consacrer entièrement à son entreprise ? Dans mes podcasts, je partage mes astuces pour réussir à concilier ces deux rôles sans trop de stress.

Je parle de l’importance de l’organisation, de la gestion du temps, et de la délégation. Je partage également des moments plus personnels, des anecdotes de ma vie de maman, et comment ces expériences enrichissent mon parcours professionnel.

Mon virage business

À un moment donné de mon parcours, j’ai ressenti le besoin d’opérer un virage business. Que ce soit pour m’adapter aux évolutions du marché, pour répondre à de nouvelles aspirations personnelles, ou pour relever de nouveaux défis, ce changement a été une étape cruciale dans mon développement en tant que solopreneure.

Dans ces podcasts, je raconte comment j’ai préparé et réalisé ce virage. Je partage les étapes clés, les décisions stratégiques, et les ajustements nécessaires pour réussir cette transition. Vous découvrirez comment j’ai su transformer ces changements en opportunités pour développer mon entreprise et atteindre de nouveaux objectifs.

Conseils pour les solopreneurs en herbe

Si vous êtes au début de votre aventure de solopreneure, ou si vous cherchez à améliorer votre activité actuelle, mes podcasts regorgent de conseils pratiques et de bonnes pratiques. Je couvre des sujets variés comme la gestion du temps, le marketing digital, la relation client, et bien plus encore.

Chaque épisode est conçu pour offrir des informations concrètes et applicables, basées sur mon expérience et mes connaissances accumulées au fil des années. Mon objectif est de vous fournir les outils et les ressources dont vous avez besoin pour réussir en tant que solopreneure.

Cette page de podcasts et d’interviews est plus qu’une simple collection de contenus ; c’est une fenêtre ouverte sur mon parcours de solopreneure et une invitation à découvrir les dessous de cette aventure passionnante. Que vous soyez déjà dans le monde de l’entrepreneuriat ou que vous envisagiez de vous lancer, j’espère que mes partages vous apporteront inspiration, conseils pratiques et soutien.

N’hésitez pas à explorer les différents épisodes, à vous abonner pour ne manquer aucune nouvelle publication, et à rejoindre la conversation. Ensemble, faisons du solopreneuriat une aventure enrichissante et épanouissante !

De Graphiste à Online Business Manager : Mon Parcours et Mes Conseils pour Réussir

De Graphiste à Online Business Manager : Mon Parcours et Mes Conseils pour Réussir

Je vous emmène à travers mon parcours professionnel, depuis mes débuts en tant que graphiste jusqu’à ma transformation en Online Business Manager (OBM). Ce voyage n’a pas été sans défis, mais chaque étape m’a permis d’acquérir des compétences essentielles et de découvrir ma véritable passion. Dans cet article, je partagerai également des conseils pratiques pour ceux qui souhaitent se lancer dans ce métier en pleine expansion.

Mon parcours professionnel

Mon aventure professionnelle a commencé il y a plus de 20 ans dans le domaine de la communication. Pendant 10 ans, j’ai travaillé en tant que salariée, occupant divers postes tels que graphiste, web designer et assistante de directeur artistique. J’ai eu l’opportunité de collaborer avec des TPE, des PME et des grands comptes, incluant des marques prestigieuses comme Barilla, Aris, Vagran, et M6. Mon rôle consistait à créer des identités visuelles, des jaquettes de CD pour M6 Music, des catalogues et des packagings pour les 3 Suisses, entre autres.

La transition vers l’entrepreneuriat

En 2015, un licenciement économique a marqué un tournant décisif dans ma carrière. J’ai décidé de me lancer à mon compte, d’abord en tant que micro-entrepreneure. Rapidement, j’ai dépassé les seuils de chiffre d’affaires de l’époque, ce qui m’a contraint à passer en société. J’ai continué à travailler comme graphiste web designer, formée à WordPress, et j’ai atteint un chiffre d’affaires à six chiffres dès la première année.

La quête de nouvelles opportunités

Malgré ce succès, à partir de 2018-2019, j’ai commencé à m’ennuyer dans mon métier. J’avais fait le tour de ce que je pouvais accomplir en tant que graphiste. J’ai alors exploré d’autres possibilités, comme la création d’une agence, mais cette voie ne m’a pas convenu. Le Covid-19 a ensuite accéléré ma réflexion sur l’avenir de mon entreprise.

L’expérience du E-commerce

Pendant la pandémie, j’ai tenté de diversifier mes activités en lançant un business d’e-commerce avec mon mari, vendant des affiches créées par mes soins. Cependant, les défis logistiques et le manque de rentabilité nous ont conduits à fermer cette activité après trois ans.

Retour aux études et découverte du copywriting

Pour continuer à évoluer, j’ai repris un an d’études en marketing digital et innovation. J’ai également commencé à créer du contenu sur LinkedIn, formée par Valentine Soda, et j’ai atteint 25 000 abonnés. Ces nouvelles compétences m’ont permis de diversifier mes services et de me positionner comme consultante en communication stratégique.

La découverte du métier d’Online Business Manager

En accompagnant Thibault Louis, un créateur de contenu sur LinkedIn, dans la gestion de sa communauté et de ses projets, j’ai découvert le métier d’Online Business Manager. Ce rôle m’a permis d’allier mes compétences en gestion de projets, management d’équipes et stratégie business. J’ai ensuite suivi la formation OBM Elite de Samir et Céline pour structurer mes compétences.

Mes offres actuelles et mon futur en tant qu’OBM

Aujourd’hui, je propose trois offres principales :

  1. Accompagnement stratégique en one-on-one, incluant des audits et des plans d’action.
  2. Création de formations et de tunnels de vente, pour le lancement de formations en ligne.
  3. Services d’OBM, visant à gérer l’opérationnel et à accompagner les entreprises dans leur croissance.

Mon objectif est de me spécialiser entièrement dans le rôle d’Online Business Manager.

Conseils pour devenir un OBM Réussi

Pour ceux qui envisagent de devenir OBM, voici quelques conseils basés sur mon expérience :

  1. Développez une expertise en gestion de projets et management d’équipes.
  2. Soyez à l’aise avec les outils numériques et le marketing digital.
  3. Ayez une capacité d’organisation et de structuration.
  4. Cultivez des compétences en communication et en leadership.
  5. Trouvez une formation reconnue pour acquérir une méthode structurée.

Conclusion

Mon parcours de graphiste à Online Business Manager a été riche en apprentissages et en défis. Chaque étape m’a permis de me rapprocher de ma véritable passion : aider les entrepreneurs à structurer et à développer leur business. Si vous souhaitez vous lancer dans ce métier, n’hésitez pas à suivre ces conseils et à explorer les opportunités qui s’offrent à vous.

Merci d’avoir lu cet article. Abonnez-vous à ma chaîne pour plus de contenu sur l’entrepreneuriat et le métier d’OBM !

Trouver un mentor : comment trouver un mentor pour entrepreneur ?

Trouver un mentor : comment trouver un mentor pour entrepreneur ?

Comme vous le savez très probablement, le parcours entrepreneurial est souvent semé d’embûches et de défis. Il demande non seulement de l’audace et de la persévérance, mais aussi une connaissance approfondie de divers aspects du business, de la gestion et du marché. Dans ce contexte, avoir un mentor peut représenter une aide précieuse. Ce guide explore les différentes étapes et stratégies pour trouver un mentor en tant qu’entrepreneur.

Pourquoi avoir un mentor est essentiel pour un entrepreneur ?

Trouver un mentor c’est bien plus que trouver un simple conseiller. Cette figure tutélaire incarne une expérience, une sagesse acquise à travers les années, et une source d’inspiration qui peut aider l’entrepreneur à grandir. Les raisons pour lesquelles il est fondamental de chercher et de trouver un mentor pour professionnel sont nombreuses, mais certaines d’entre elles ressortent particulièrement.

Tout d’abord, un bon mentorat permet d’éviter certaines erreurs courantes. L’entrepreneur débutant est souvent confronté à des situations qu’il n’a jamais rencontrées auparavant. Grâce à l’expérience de son mentor, il peut anticiper certains pièges et trouver des solutions aux problèmes auxquels il est confronté. Le mentor est une boussole dans ce parcours parfois chaotique.

Ensuite et comme pourra le faire en complément et / ou par la suite votre OBM, Online Business Manager, le mentor offre une perspective extérieure. C’est très important de pouvoir bénéficier de ce regard extérieur car il est (très) facile pour un entrepreneur de se laisser happer par son projet et de perdre de vue certains aspects importants. Trouver un mentor vous permettra ainsi de bénéficier d’une vision plus large, aidant ainsi à prendre du recul et à voir l’entreprise dans sa globalité. Cette approche permet de mieux identifier les points forts et les points faibles d’un projet.

Enfin, avoir un mentor pour un entrepreneur est aussi un bon moyen de s’ouvrir des portes. Les réseaux professionnels sont essentiels dans le monde des affaires. Grâce aux connexions de votre mentor, vous pourrez plus facilement accéder à de nouvelles opportunités, rencontrer des investisseurs, des clients ou encore des partenaires. Cela peut accélérer la croissance de votre entreprise de manière significative.

Où chercher un mentor : les lieux propices

Trouver un mentor ne se fait pas du jour au lendemain. Il est important de savoir où chercher et de se rendre disponible dans les milieux où les échanges fructueux peuvent avoir lieu. En effet, certains environnements sont plus propices que d’autres à la rencontre de mentors potentiels.

Les incubateurs d’entreprises par exemple sont des lieux privilégiés pour entrer en contact avec des mentors. Ces structures, dédiées aux jeunes pousses, offrent souvent des programmes d’accompagnement qui incluent du mentorat. Non seulement vous y rencontrerez des professionnels aguerris, mais vous bénéficierez aussi d’un cadre propice à l’échange et à l’apprentissage.

Les associations et clubs d’entreprises sont également une excellente option. De nombreux secteurs géographiques et / ou d’activités possèdent des regroupements de ce type où vous aurez l’occasion de rencontrer et d’échanger avec d’autres entrepreneurs, des dirigeants, des spécialistes de telle ou telle discipline… qui se réunissent régulièrement pour échanger sur leurs expériences. Participer à ces réunions ou à ces événements vous permet d’entrer en contact avec des personnalités possiblement influentes et dont certaines sont susceptibles de devenir vos mentors.

Enfin, les événements liés à l’entrepreneuriat, comme les salons, les conférences ou les ateliers, sont des occasions à ne pas manquer. Ces lieux favorisent le networking, et vous y rencontrerez des personnes qui partagent vos valeurs et vos ambitions. Cela peut être l’occasion d’échanger, de poser des questions et, qui sait, de trouver le mentor qui correspond à vos attentes.

Les qualités d’un bon mentor pour un entrepreneur

Tous les mentors ne présentent pas les mêmes qualités, mais il est essentiel de bien choisir la personne qui vous accompagnera dans votre parcours. Certaines qualités sont indispensables chez un mentor pour qu’il puisse réellement vous aider à avancer. Cela peut paraître évident mais il est toujours bon de le rappeler, pour un entrepreneur, un bon mentor doit posséder une solide expérience dans le domaine entrepreneurial. Il ne s’agit pas nécessairement de quelqu’un qui a réussi dans un secteur d’activité similaire au vôtre (même si cela peut être un plus à de nombreux égards), mais plutôt d’une personne qui a traversé différentes phases de la vie entrepreneuriale. Ses réussites, mais aussi ses échecs, lui ont permis d’acquérir une vision globale et nuancée des enjeux de l’entrepreneuriat. Il est important d’avoir conscience de cela avant de se lancer à la recherche de cette personne clé. Parce que oui, il s’agira bien pour vous d’une personne stratégique dans votre développement derrière le côté protéiforme de son rôle. C’est lui qui va vous aider dans le lancement de votre produit en ligne, qui va vous éviter de procrastiner quand vous pourriez y avoir tendance, qui va vous guider pour vous aider à mieux vous organiser au quotidien, etc.

Un mentor doit aussi être à l’écoute. Il n’est pas là pour vous imposer une manière de faire, mais pour vous aider à trouver votre propre voie qui peut être différente de la sienne. L’une des qualités d’un bon entrepreneur étant de trouver ses propres recettes, un bon mentor saura vous aider à trouver vos propres recettes. Un bon mentorat ne repose pas sur un gourou qui dicte une formule magique comme une pensée unique. C’est quelqu’un qui vous livre ce qui a bien fonctionné et moins bien fonctionné pour lui et dont vous pouvez vous inspirer pour établir vos propres méthodes. Un bon mentor c’est aussi quelqu’un qui sait poser les bonnes questions pour vous amener à réfléchir par vous-même. Il vous offrira un espace pour exprimer vos doutes, vos idées, et vous accompagnera dans le développement de vos projets.

Enfin, un mentor doit pouvoir être disponible et investi. Pouvoir compter sur quelqu’un de suffisamment disponible est essentiel pour chaque entrepreneur qui se demander comment trouver un mentor. La relation entre un mentor et un mentoré doit ensuite reposer sur la confiance et l’implication mutuelle. Si le mentor ne consacre pas suffisamment de temps à cette relation, il est peu probable qu’il puisse offrir le soutien nécessaire aux entrepreneurs qu’il accompagne.

Comment établir une saine relation de mentorat ?

Trouver le bon mentor n’est que la première étape. Une fois que vous avez identifié la personne idéale, il est essentiel d’établir une relation de confiance et de respect mutuel. Cette relation ne doit pas être uniquement à sens unique, mais basée sur un échange enrichissant pour les deux parties.

Pour commencer, il est important de définir clairement vos attentes. Un mentor ne peut pas nécessairement deviner ce dont vous avez besoin. Être transparent dès le début sur vos objectifs, vos besoins et vos ambitions permet d’établir une base solide pour la relation. Cela évite également les malentendus et permet de garantir que vous tirerez le meilleur parti de cette collaboration.

La relation avec votre mentor doit également être entretenue. Un mentor n’est pas une personne que l’on sollicite uniquement en cas de problème. Il est important de rester en contact régulièrement, d’échanger sur vos avancées et de faire preuve de reconnaissance pour les conseils reçus. Plus la relation est nourrie, plus elle sera enrichissante pour vous comme pour le mentor (qui de fait sera plus enclin à vous accompagner au mieux).

Enfin, il est primordial d’être réceptif aux critiques et aux conseils. Un mentor vous apportera un point de vue extérieur, parfois différent de votre propre vision des choses. Il est important d’accepter ces retours avec ouverture d’esprit, car ils sont destinés à vous faire progresser. Toutefois, il est tout aussi important d’être capable de faire la part des choses et de ne pas tout accepter aveuglément. La clé est dans l’équilibre entre l’écoute et l’affirmation de votre propre vision.

Il peut arriver qu’au fil du temps, la relation avec un mentor atteigne ses limites ou que vous vous aperceviez que vous n’avez pas choisi le bon mentor pour vous accompagner efficacement dans votre entrepreneuriat. Que ce soit parce que vos besoins ont évolué ou que vous vous êtes trompé(e), il est important de savoir reconnaître le moment de chercher un nouveau mentor pour repartir sur un mentoring plus sain à nouveau.

Mentorat ou mentoring, un allié de choix pour les entrepreneurs

En résumé, trouver un mentor est quelque chose de précieux pour tout entrepreneur désireux de progresser dans son parcours. Dès lors que vous aurez trouvé un bon mentor, vous pourrez compter sur quelqu’un qui vous apporte une expérience unique, une écoute attentive, ainsi qu’un soutien moral et au besoin un coach stratégique. Stratégique justement, l’importance du mentor dans votre développement comme entrepreneur exige de bien choisir cette personne (même si bien sûr tout le monde peut et a le droit de se tromper) et de construire avec elle une relation de confiance. À travers cette démarche, vous maximisez vos chances de succès et vous vous assurez de grandir non seulement en tant qu’entrepreneur, mais aussi en tant qu’individu.

Procrastination : 30 tips pour lutter contre quand on est entrepreneur

Procrastination : 30 tips pour lutter contre quand on est entrepreneur

La procrastination est le fléau de l’efficacité et j’ai remarqué que c’était l’un des plus grands problèmes de mes clients.
On a tendance à procrastiner des tâches qui nous font peur, qu’on n’aime pas faire ou qui nous semblent difficiles. Or pour les entrepreneurs, le temps est une ressource précieuse, et le retard dans l’accomplissement des tâches peut avoir un impact dévastateur sur la croissance et le succès de leur entreprise. Mais comment vaincre cette tendance à remettre les choses à plus tard ?

 

11. Changez votre langage interne

Remplacez les pensées négatives comme « Je ne peux pas le faire » par des affirmations positives telles que « Je peux le faire si je m’y mets maintenant ». Gardez un état d’esprit positif et évitez les ruminations.

12. Faites de l’exercice régulièrement

L’exercice physique libère des endorphines, qui sont des hormones du bien-être. En faisant de l’exercice régulièrement, vous renforcerez votre énergie et votre motivation pour travailler efficacement.

13. Déconnectez-vous des réseaux sociaux

Limitez votre utilisation des médias sociaux pendant les périodes de travail afin de rester concentré sur vos tâches importantes.

14. Récompensez-vous

Fixez-vous des récompenses pour chaque étape franchie ou chaque objectif atteint. Cela renforce le sentiment d’accomplissement et vous motive à continuer à avancer.

15. Pratiquez la gestion du temps basée sur les valeurs

Identifiez ce qui est vraiment important pour vous et allouez votre temps en fonction de vos valeurs fondamentales.

16. Créez-vous une routine matinale efficace

Commencez votre journée par des activités qui vous mettent dans un état d’esprit positif et productif.

17. Pratiquez la technique du « mind mapping »

Utilisez des cartes mentales pour organiser vos idées et vos tâches de manière visuelle.

18. Célébrez vos victoires

Prenez le temps de célébrer chaque petite victoire, aussi minime soit-elle.

19. Listez toutes les tâches

Commencez par écrire toutes les tâches de votre semaine/journée, qu’elles soient professionnelles ou personnelles.

20. Catégorisez les tâches

Segmentez les tâches en catégories : travail, maison, famille, loisirs, etc.

21. La méthode Eisenhower

La méthode Eisenhower est une approche de gestion du temps qui aide à prioriser les tâches en fonction de leur urgence et de leur importance. Elle tire son nom du président américain Dwight D. Eisenhower, qui était réputé pour sa capacité à gérer efficacement son temps.

Voici comment fonctionne cette méthode :

  1. Classement des tâches : Tout d’abord, vous classez toutes vos tâches en fonction de deux critères principaux : l’urgence et l’importance.
  2. Urgence : L’urgence concerne le degré de nécessité ou d’imminence d’une tâche. Une tâche peut être considérée comme urgente si elle doit être accomplie immédiatement ou dans un délai très court.
  3. Importance : L’importance concerne le niveau de pertinence ou de valeur d’une tâche par rapport à vos objectifs à long terme. Une tâche importante contribue généralement à vos objectifs essentiels et à votre vision globale.

Une fois que vous avez classé vos tâches en fonction de ces deux critères, vous obtenez quatre catégories :

  • Tâches Urgentes et Importantes (Quadrant I) : Ce sont les tâches critiques qui nécessitent une action immédiate. Elles ont un impact significatif sur vos objectifs à court et à long terme. Vous devez leur accorder la priorité et les accomplir dès que possible.
  • Tâches Importantes mais Non Urgentes (Quadrant II) : Ces tâches sont essentielles pour atteindre vos objectifs à long terme, mais elles ne nécessitent pas une action immédiate. Il est crucial de planifier du temps pour les réaliser afin d’éviter qu’elles ne deviennent urgentes plus tard.
  • Tâches Urgentes mais Non Importantes (Quadrant III) : Ces tâches sont souvent des distractions ou des interruptions qui peuvent sembler urgentes, mais elles ne contribuent pas directement à vos objectifs principaux. Vous pouvez envisager de les déléguer à quelqu’un d’autre si possible ou de les minimiser pour vous concentrer sur ce qui est vraiment important.
  • Tâches Non Urgentes et Non Importantes (Quadrant IV) : Ce sont généralement des activités non productives ou des distractions mineures. Vous devriez chercher à les éliminer ou à les réduire au minimum, car elles ne contribuent pas à vos objectifs principaux.

22. Priorisez selon la méthode ABCD

Priorisez selon la méthode ABCD :

  • A pour les tâches urgentes et importantes.
  • B pour les importantes mais non urgentes.
  • C pour les non importantes mais urgentes.
  • D pour celles qui ne sont ni urgentes ni importantes.

Commencez votre journée par la tâche la plus pénible à faire pour vous. (Mangez le crapaud)
Cela vous évitera de procrastiner.
Repérez les moments où vous êtes le plus productif (matin, après-midi, soir) et placez les projets qui vous demandent de la concentration à ce moment-là.

23. Blocs de temps

Découpez la journée en blocs de temps dédiés à des tâches ou des types de tâches spécifiques. Identifiez les moments où vous êtes le plus productif pour travailler efficacement. Pour ma part, je commence ma journée par la tâche la plus pénible pour moi, ce qui m’évite de procrastiner. Pour les rendez-vous ou les appels, fixez-vous deux jours dans votre semaine (par exemple, les mardis et jeudis).

24. Limitez le multitâches

Se concentrer sur une seule tâche à la fois augmente l’efficacité et réduit le stress.
Je limite le nombre de tâches par jour (3 à 5).

25. Révision quotidienne

Prenez 10 minutes chaque soir pour planifier le lendemain et évaluer ce qui a été fait dans la journée.

26. Déléguez

N’hésitez pas à confier certaines tâches, que ce soit au travail ou à la maison.

27. Utilisez la technologie

Utilisez des applications de gestion de tâches comme Trello, Asana ou Todoist pour vous organiser. Il m’arrive d’utiliser un tracker de temps comme TrackingTime pour vérifier si mon timing est bon. Pour chaque tâche à faire, déterminez un timing (si vous ne savez pas, chronométrez-vous les premières fois que vous effectuez ces tâches).

28. Dire non

Refusez des engagements ou tâches supplémentaires qui ne correspondent pas aux priorités ou à la capacité actuelle.
C’est sans doute le conseil le plus sous-côté et le meilleur pour avancer efficacement et garder la main sur son planning.

29. Comprendre son chronotype

Les chronotypes font référence aux rythmes circadiens internes qui déterminent les préférences d’individus pour les moments de sommeil et d’éveil pendant une période de 24 heures. Ces rythmes biologiques internes aident à réguler le sommeil, la faim, la température corporelle, les hormones et d’autres fonctions corporelles. En fonction de ces rythmes, les gens peuvent naturellement préférer être actifs le matin, l’après-midi ou le soir. La compréhension de votre propre chronotype peut être très utile, notamment pour organiser votre emploi du temps personnel et professionnel afin de tirer le meilleur parti de votre énergie et de votre concentration. Il est également important de noter que les chronotypes peuvent changer avec l’âge, et ils ne sont pas toujours complètement fixes ; ils peuvent être influencés par divers facteurs environnementaux, de style de vie et de santé.

30. Rester flexible

Les imprévus arrivent, et il est important d’avoir une certaine flexibilité dans l’organisation pour s’adapter. Je garde toujours 20 % de temps libre dans ma journée pour les imprévus ou les dépassements de planning.

31. Revoir et ajuster

Régulièrement, passez en revue votre organisation et ajustez-la en fonction des évolutions de la situation et des priorités.

En mettant en pratique ces conseils, vous pourrez surmonter la procrastination et améliorer votre productivité.
Cependant, rappelez-vous que chaque individu est différent, donc n’hésitez pas à adapter ces conseils à vos propres besoins et préférences. Il est également essentiel de garder à l’esprit que le changement de comportement peut prendre du temps. Soyez patient avec vous-même et persévérez dans vos efforts pour améliorer votre efficacité. Enfin, n’oubliez pas que la clé de la réussite réside dans la cohérence et la discipline. En intégrant progressivement ces habitudes dans votre quotidien, vous pourrez atteindre vos objectifs professionnels et personnels de manière plus efficace et satisfaisante.

En mettant en pratique ces conseils, vous pourrez surmonter la procrastination et améliorer votre productivité.
Cependant, rappelez-vous que chaque individu est différent, donc n’hésitez pas à adapter ces conseils à vos propres besoins et préférences. Il est également essentiel de garder à l’esprit que le changement de comportement peut prendre du temps. Soyez patient avec vous-même et persévérez dans vos efforts pour améliorer votre efficacité. Enfin, n’oubliez pas que la clé de la réussite réside dans la cohérence et la discipline. En intégrant progressivement ces habitudes dans votre quotidien, vous pourrez atteindre vos objectifs professionnels et personnels de manière plus efficace et satisfaisante.